Tout savoir sur les chaudières au gaz : quel appareil, et pour quel usage ?  

Vous vous posez des questions sur votre chaudière et sur votre consommation énergétique ?  
Vous aimeriez procéder à la rénovation de votre système au profit d’un équipement alliant plus de confort de modernité et d’économies ?  
Dans ce cas, vous êtes au bon endroit : vous trouverez ici un maximum d’informations sur le fonctionnement d’une chaudière à gaz, et quels sont les appareils, les marques qui circulent actuellement dans le commerce.  
Les chauffagistes de BF-DEPANNAGE de Saint-Vallier (71) vous disent tout sur les différents types de chaudière au gaz ainsi que sur leurs performances.

Comment fonctionne une chaudière au gaz ?

La chaudière au gaz fonctionne à l’aide d’un combustible dit « fossile », c’est-à-dire une énergie naturellement présente dans notre environnement.  

Une chaudière au gaz « classique » utilise ce combustible fossile, soit pour chauffer le logement, soit pour chauffer et produire de l’eau chaude sanitaire en même temps – c’est ce que l’on appelle dans le cas présent une chaudière « double service ». Mais la plupart du temps, ces modèles ne sont pas en mesure de récupérer la chaleur contenue dans la vapeur d’eau issue de la combustion du gaz : c’est là que les chaudières au gaz à condensation entrent en scène, et permettent d’obtenir un rendement nettement supérieur.

Dans tous les cas, notez que les chaudières au gaz classiques ne sont plus commercialisées depuis le mois de septembre 2018 : si vous avez un projet de rénovation, vous devrez donc vous tourner vers un modèle à condensation, voire une pompe à chaleur selon la région où vous résidez. 

Quels sont les modèles de chaudière au gaz existants et comment choisir ?

À l’heure actuelle, les chaudières au gaz sont particulièrement modulables. Les constructeurs tiennent compte au maximum des contraintes d’espace dans les logements des particuliers et proposent systématiquement deux grandes familles d’équipements : les chaudières au sol et les chaudières murales. Le premier cas est davantage recommandé pour un pavillon individuel, dans une pièce dédiée ou disposant de suffisamment d’espace. La plupart du temps, ces équipements au sol sont installés dans une dépendance, une buanderie ou un garage bien isolé.  

On retrouve les chaudières murales de préférence dans des espaces réduits ainsi que dans des appartements. Ces équipements ne dépassent que très rarement les 45 cm de largeur, ce qui fait qu’on peut les installer très facilement dans une cuisine ou une salle de bain. Pour des raisons esthétiques, on peut même envisager de dissimuler la chaudière dans un placard, à condition toutefois de respecter certaines règles pour l’évacuation (on privilégiera par exemple une sortie en ventouse lorsque cela est possible).  

En résumé : une chaudière murale est peu encombrante, facile à installer et idéale pour les petites surfaces. Une chaudière au sol, en revanche, est plus lourde et encombrante. Avec les modèles de chaudière gaz à condensation les plus évolués, vous disposerez tout de même d’un rendement supérieur à 90%, et jusqu’à 170% dans le meilleur des cas !  

Quels sont les prix pratiqués dans le commerce ? 

Vous envisagez de faire remplacer votre chaudière par un modèle plus écologique et économique ? Notez tout d’abord qu’une chaudière au gaz à condensation est fondamentalement plus efficace qu’une chaudière classique, et vous permettra de réaliser de véritables économies. Étant donné que la chaudière gaz à condensation utilise moins de combustible fossile et valorise davantage l’énergie contenue dans les fumées, le gain en combustible peut aller jusqu’à 30%. Finalement, les économies réalisées sur la facture de chauffage annuelle peuvent aller jusqu’à 25%.  

Il convient maintenant de distinguer d’une part le prix d’achat de la chaudière et le coût de l’installation et de l’entretien d’autre part. Comme vous pouvez vous en douter, les chaudières gaz à condensation sont plus chères à l’achat que les chaudières classiques, puisqu’elles utilisent des systèmes plus sophistiqués et performants. Généralement, l’investissement de départ représente entre 3 000 et 7 000 euros. Cette fourchette est susceptible d’évoluer selon certains critères bien particuliers : pose murale ou au sol, puissance en kWh et besoins du foyer en eau chaude sanitaire, etc.

La pose et l’entretien font partie des impondérables. Pour une chaudière gaz à condensation « au sol », vous devrez compter en moyenne 5 284 euros pour le matériel TTC. Pour la main d’œuvre TTC, on estime que le coût s’évalue aux alentours de 961 euros. Pour une chaudière gaz à condensation murale, les charges sont légèrement moins importantes : comptez environ 3 617 euros pour le matériel TTC, et 680 euros pour la main d’œuvre. 

Chaudière gaz à condensation : comment évaluer vos besoins en puissance ?

La puissance de votre chaudière doit être déterminée par plusieurs critères : en premier lieu, la taille et l’isolation générale de votre logement. La situation géographique de votre habitation est également un facteur déterminant (vous aurez des besoins en chauffage plus importants sur une année dans une région au climat rigoureux par exemple), de même que vos besoins et vos usages quotidiens : souhaitez-vous seulement chauffer votre logement ou obtenir également de l’eau chaude sanitaire ? En étudiant avec attention chacun de ces points, vous éviterez à votre chaudière de s’user trop rapidement, et à votre facture annuelle d’augmenter inutilement !  

Notez que pour un logement doté d’une superficie inférieure à 100 m², il vous sera recommandé de vous rapprocher d’un modèle de chaudière dont la puissance est comprise entre 23-28 kW. Si vous souhaitez uniquement produire du chauffage dans un appartement habité par deux personnes, une chaudière d’une puissance de 10 kW peut même suffire. Pour un logement d’une superficie supérieure à 100 m², mieux vaut se diriger vers un équipement entre 25-35 kW. Notez bien que cette donnée ne doit pas être confondue avec votre consommation effective, qui s’exprime la plupart du temps en kilowattheure (kWh). En effet, vous n’avez pas l’intention d’utiliser l’eau chaude sanitaire toute la journée, ni même d’activer le chauffage en permanence tout au long de l’année !  

Quelques indices bien pratiques pour calculer votre puissance de chauffage idéale ! 

Pour calculer la puissance de chauffage adéquate, les experts utilisent une formule relativement complexe que l’on peut traduire de cette façon : Puissance = (Coefficient de consommation d’énergie x (Température voulue x Indice ITE) x Volume à chauffer) x Déperdition d’énergie.
Si cette formule vous semble illisible en l’état, retenez bien ces quelques points de repères :  

  • Le coefficient de consommation d’énergie : cette unité de mesure est fortement dépendante de la qualité de l’isolation (il convient donc de réaliser un diagnostic thermique du logement avant toute chose). Généralement, valeurs moyennes évoluent de 1,5 pour une maison très bien isolée à 1,6 pour une maison isolée normalement. Si le diagnostic confirme que votre maison est une véritable « passoire énergétique », l’indice sera de 2.  

  • La température voulue dans le logement (TV) représente la température moyenne que vous souhaitez obtenir dans toutes les pièces à vivre.  

  • L’indice de température extérieure (ITE) est fortement dépendant du lieu géographique de l’habitation. Dans le Sud de la France, par exemple, cet indice est de 7. Il est de 12 dans le Nord et 15 dans les zones montagneuses.  

  • Le volume à chauffer : pour obtenir cet indice, vous devrez prendre note de la superficie de votre logement et multiplier le résultat par la hauteur moyenne sous-plafond.  

  • Les déperditions d’énergie (DP) : cette valeur s’établit généralement autour de 1,3.  

Nous avons passé en revue les principaux points de détails permettant de distinguer les chaudières au gaz à condensation entre-elles. Comme vous pouvez le voir, le prix d’un appareil peut grandement évoluer selon vos besoins et la composition de votre foyer. Vous devez donc choisir le bon appareil dès le départ si vous souhaitez conserver votre système de chauffage en bon état sur le long terme. Si le prix d’achat peut paraître extrêmement élevé, sachez que vous pouvez accéder à tout moment aux aides de l’État, ainsi qu’à des programmes de financement sans condition de revenus. Parmi ces aides, on pourra bien sûr évoquer le prêt à taux zéro, mais aussi le fameux système MaPrimeRenov’, accessible à tous les propriétaires officiellement depuis le 1er octobre 2020.  

Si vous avez plus de questions, contactez notre équipe basée en Saône-et-Loire.

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