Chaudière gaz à condensation, chaudière classique ou chaudière basse température ?

Les chaudières à haute performance se sont définitivement frayées un chemin dans nos intérieurs. Plus économiques et plus écologiques que les chaudières au fioul « traditionnelles », elles représentent une avancée dans la lutte en faveur du développement durable. Toutefois, un particulier pourra avoir quelques difficultés à s’y retrouver parmi la multitude d’équipements disponibles sur le marché.
Pour y voir plus clair, voici ce que pouvez trouver à l’heure actuelle comme chaudière de dernière génération, et pourquoi certains équipements sont d’ores et déjà hors circuit.
Les chauffagistes de BF-DEPANNAGE de Saint-Vallier (71) vous proposent de distinguer les différents modèles de chaudières au gaz, à condensation, classique et basse température.

La chaudière classique, un équipement encore très représenté

A l’heure actuelle et malgré les évolutions technologiques, de nombreux foyers sont encore équipés d’une chaudière dite « classique », utilisant un combustible comme le gaz naturel ou le fioul. Ainsi, on estime à environ 3,5 millions le nombre de foyers ayant encore recours au fioul ou au gaz naturel. Un chiffre qui s’explique par les difficultés d’accès de certaines énergies, principalement dans les zones rurales.  

Les modèles classiques créent de la chaleur par la combustion du gaz ou du fioul dans le brûleur.  

Les fumées de combustion sont rejetées via une cheminée ou un conduit d’évacuation. Le principal avantage de ces équipements est de fonctionner à haute température (généralement entre 60 et 80°C). Ils sont en mesure de chauffer rapidement un logement, la contrepartie à cela étant une consommation d’énergie importante (l’ETAS d’une chaudière classique est estimé aux alentours de 75%). 

C’est précisément cette consommation importante de combustible qui est dans le collimateur des pouvoirs publics. Ainsi, dès le 1er janvier 2022, l’interdiction de la vente des chaudières au fioul devrait être effective, sauf à quelques très rares exceptions. Certains logements pourront accueillir un système au fioul seulement si l’accès au gaz se révèle difficile, ou si la puissance de l’installation électrique du foyer n’est pas suffisante. Pour le reste, et si le raccordement au gaz est possible, la pose d’un modèle de type à condensation devra être étudiée – les pompes à chaleur constituent également une alternative efficace. 

Toutefois l’industrie du fioul travaille énergétiquement à la création d’une nouvelle génération de bio-chaudières, qui utiliseront un carburant baptisé biofioul-F30. Cette énergie sera ainsi composée de 30% de bio-carburant et de colza. Les professionnels du fioul et de la CAPEB ambitionnent de mettre au point une pompe à chaleur hybride, fonctionnant sur le même principe qu’une pompe à chaleur. À surveiller.

Les chaudières basse température sont-elles encore commercialisables ?

Comme son nom l’indique, ce modèle basse température fonctionne à l’aide d’une eau nettement moins chaude que celle utilisée par les équipements plus classiques. Ainsi, la chaudière va augmenter la température de l’eau jusqu’à 50° au lieu de 90°C, ce qui permet de consommer moins de gaz que pour une chaudière classique avec des économies très intéressantes à la clé. 
 
Il est légitime de se poser la question de l’intérêt d’un tel système si le chauffage est moins important. En réalité, tout est question ici « d’espace d’échange de la chaleur » ou de surface : pour permettre à votre chaudière de faire son travail correctement, il vous sera recommandé de mettre en place un plancher chauffant. L’inconvénient ici réside dans le surplus de travaux que vous allez devoir réaliser pour installer l’équipement adéquat.  

Cependant, le rendement d’une chaudière basse température est d’environ 90% : ce qui signifie concrètement que votre appareil est à même de restituer près de 90% de l’énergie issue de la combustion du gaz. Même si ce taux paraît élevé, il ne répond pas aux exigences toujours plus élevées des pouvoirs publics et de l’Union Européenne.  

Depuis le mois de septembre 2018, la directive ErP a définitivement exclu de la vente les chaudières dont le taux de NOx (oxydes d’azote) est supérieur à 56mg/kWh. Un résultat qui met largement KO les chaudières basse température sur le marché des énergies alternatives.

La chaudière gaz à condensation, l’avenir proche du chauffage écologique ?

Chaudières à gaz à condensation installation chauffagiste BF-DEPANNAGE

Outre les pompes à chaleur qui reçoivent l’aval des pouvoirs publics, les chaudières gaz à condensation offrent des performances remarquables, et sont régulièrement proposées aux ménages désireux de changer leur système de chauffage central. A contrario d’un modèle classique qui rejette les fumées issues de la combustion du gaz, l’installation à condensation va récupérer les énergies contenues dans la vapeur, et la réinjecter dans le circuit. Grâce à cette nouvelle source d’énergie totalement gratuite, elle va moins puiser dans le combustible fossile.

L’intérêt pour vous est double : non seulement vous économisez sur votre facture de chauffage annuelle, mais vous réalisez également un geste pour l’environnement. 


Ce faisant, il convient d’opérer une distinction entre les modèles de chaudière bénéficiant du label HPE et THPE. Dans le premier cas, la chaudière HPE dispose d’une efficacité énergétique saisonnière (ETAS) supérieure ou égale à 90%. Une chaudière THPE, quant à elle, est en mesure d’atteindre une ETAS au moins égale à 92%.  

Désormais, il n’existe plus que des appareils à condensation à très haute performance énergétique, que l’on retrouvera notamment dans les habitations neuves dès 2022. 

Un projet d’installation ou de remplacement de chaudière à gaz THPE sur Saint-Vallier ?

Quel est le coût d’une chaudière THPE et de son installation ?

La majeure partie des équipements traditionnels sont en passe de disparaître, au profit d’équipements à économie d’énergie. Les chaudières gaz à condensation THPE sont en tête du podium des équipements les plus écologiques et les plus rentables, même si l’investissement de départ aura tendance à freiner les ménages les plus enthousiastes. Que l’on se rassure cependant : un tel investissement dans les énergies renouvelables sera encouragé par l’État français, qui met à disposition de nombreuses aides. 
 
Première chose à définir avant de vous lancer dans un investissement onéreux : apprenez à déterminer vos besoins en matière d’énergie. En fonction de la réponse que vous apporterez à cette question, vous vous dirigerez vers un modèle plutôt qu’un autre.  

Sachez que les prix s’échelonnent généralement entre 3 000 et 7 000 euros pour une chaudière gaz à condensation. Un coût auquel il faudra probablement inclure la main d’œuvre. De plus, si vous avez toujours fonctionné avec un chauffage au fioul, vous devrez probablement vous préoccuper de faire raccorder votre logement au gaz de ville, une opération menée par GRDF à vos frais et qui peut s’élever jusqu’à 400 euros. Certes, cet investissement représente une charge plus importante que pour l’achat d’une chaudière plus classique, mais la rentabilité de l’investissement est visible et mesurable au bout de quelques mois seulement. 

En savoir plus sur les chaudières au gaz THPE ? Lire notre article dédié sur le sujet !

De plus, les aides de l’Etat sont là pour amortir l’investissement de départ.  

Si vous êtes en situation de changer votre chaudière classique par une chaudière dernière génération, vous bénéficierez d’une prime intitulée Coup de pouce chauffage. Mise en place au 1er avril 2017 et reconduite jusqu’au 31 décembre 2021, cette prime vous permettra d’obtenir jusqu’à 1 350 euros si vous figurez dans la catégorie des revenus modestes, sinon la prime se montera à hauteur de 600 euros. Mieux encore : cette aide est cumulable avec d’autres dispositifs comme MaPrimeRenov’, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et l’éco-prêt à taux zéro. 
 
Pour conclure, les chaudières à condensation THPE et les pompes à chaleur représentent l’avenir immédiat du chauffage écologique et économique. Si l’investissement de départ peut rebuter, il faut prendre en compte les efforts déployés par l’État pour compenser la dépense. Notons, que pour obtenir un maximum d’aides, plusieurs conditions sont à respecter : les travaux d’installation de la chaudière doivent se faire au sein de la résidence principale du propriétaire, résidence qui doit être achevée depuis plus de 2 ans. Seul un technicien agréé RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) peut prendre en charge la pose de votre système, comme les techniciens chauffagistes de BF-DEPANNAGE de Saint-Vallier (71).  

Faites appel à nos experts, ils seront vous conseiller pour toutes installations, entretien ou dépannage sur la région mâconnaise. 📍

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